La Vallée

   
         

 

 

 

 

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Ainsi que Thiers le déclara lui-même à l'Assemblée nationale, au cours du débat sur la ratification du traité de paix


" LES BELLES CRÉATIONS DE M. DE WENDEL ONT TRANSPORTE TOUTE L'INDUSTRIE DU FER DANS L'EST : CELA N'EST PAS NATUREL ET NE SAURAIT SE PERPÉTUER... LES ALLEMANDS ONT VOULU EN AVOIR UNE PART. ON LA LEUR A CÉDÉE".


Cette part comprenait d'autorité la vallée de la Fensch. Mais celle de l'Orne, ne pouvait on espérer sauver au moins Moyeuvre. C'est ce que pensa la Maison de Wendel, qui délégua Th. de Gargan auprès des négociateurs avec mission de manœuvre en conséquence.


"Nous pressentions l'inanité des efforts de M. de Gargan, écrit le colonel Laussedat, et l'impossibilité d'obtenir une concession qui, au fond, eût été une faveur pour la Maison de Wendel ; Mais nous n'osions pas dire tout ce, que nous pensions à cause des habitants qu'on mettait en avant".


La proposition de Wendel consistait à échanger pour Moyeuvre, qui resterait ainsi français, différents bois des environs, tels que le bois de Neufchef, le bois domanial de Coulmont ou d'Avril et les bois communaux de Sart. L'envoyé de Wendel se donna, certes, bien du mal pour arriver à ses fins. I1 s'employa même si bien à faire valoir les bois en question que " M. de Bismarck (qui recevait volontiers M. de Gargan et profitait des renseignements que celui-ci lui donnait naïvement sur la richesse minière et forestière des environs de Moyeuvre) annexa purement et simplement les bois tant vantés... en plus de Moyeuvre ".


DOC. La Vallée Usinière Adrien Printz

 

 

 

 


Carte de la vallée de la fensch (Moselle)


Ville de Hayange (Moselle)


La statue Notre-Dame de Hayange (Moselle)



Entrée de la mine Site Sainte-Neige à Hayange